Les parlementaires ayant majoritairement reconnu l’erreur que constituait la catégorisation, il n’en demeure pas moins que la France s’est orientée vers une aggravation des conditions de détention des chiens catégorisés.
L’évaluation comportementale pour les chiens de plus d’un certain poids a été abandonnée. Resteront donc seuls concernés par le projet de loi en cours les chiens actuellement catégorisés, soit 2 % des chiens en France.
Les chiens catégorisés, s’ils pouvaient parler, pourraient dire : “Pourquoi encore nous ?”.
Leurs maîtres pourraient alors leur répondre : “Parce que vous avez eu durant des mois une tête vendeuse pour certains médias et qu’il est maintenant difficile pour tous de faire machine arrière”.
Un exemple récent au hasard et parmi tant d’autres : le 10 Juin 2008, un enfant de 3 ans a été grièvement blessé à la nuque et au menton par un chien non catégorisé à Laruscade (Gironde). En 2007, ce même animal avait semble-t-il déjà montré des signes d’agressivité. La race de ce chien est volontairement non citée car aucune race ne doit et ne devrait payer pour ce qu’un chien a fait.
La “Prévention” pour tous les chiens, toutes races confondues, aurait du passer avant une désinformation de la part de certains médias, désinformation qui en aucun cas ne fera baisser le nombre de morsures en France.
Au vu des dernières statistiques, qu’en pensent les victimes des 120.000 morsures de chiens (toutes races confondues) par an (8.000 hospitalisations par an - 400 morsures par jour) ?
Un membre sympathisant du Collectif Contre la Catégorisation des Chiens -
http://www.against-bsl.eu)http://www.waliboo.com/chiens/durcissement-de-la-loi-contre-les-chiens-dits-dangereux/7030/